Aménagements et pratiques de gestion favorables à la biodiversité dans le cadre du projet CORRIBIOR

Dépliant, aménagements et pratiques de gestion favorable à la biodiversité. Ces aménagements participent à la mise en œuvre de la
Trame verte et bleue en reconnectant les habitats de la faune et de la flore sauvages. Ils visent à fournir, à petite échelle, des milieux de reproduction, d’alimentation et de refuge en hiver pour la faune de nos paysages. Gel, bandes tampon et friches: Ces milieux constituent des réservoirs de biodiversité, pouvant servir à la fois de zone de nidification et de source de nourriture pour les mammifères, les insectes ou encore les oiseaux. Diverses pratiques peuvent être mises en place afin d’améliorer
l’intérêt de ces espaces pour la biodiversité (contrat avec la Fédération des chasseurs / indemnité possible) : JEFS CLASSIQUE : non broyage du couvert existant durant la période de reproduction entre le 1er mai – 31 août sur les jachères et les bandes enherbées. Possibilité d’implanter des mélanges de graminées / légumineuses. JEFS ADAPTÉE : Amélioration du couvert des parcelles par le
semis d’un mélange défini par la Fédération. Conservation du couvert jusqu’au 15 janvier de l’année suivante. Gestion de l’interculture: La période d’interculture peut être mise à profit pour favoriser la biodiversité afin d’offrir des zones de reproduction en été, et des couverts refuge pour la faune en hiver. Différentes pratiques conditionnent l’attractivité des parcelles agricoles en période d’interculture : MAINTIEN DES CHAUMES jusqu’au 15 septembre : sert de milieux de reproduction pour la caille des blés et les plantes messicoles. COUVERT D’INTERCULTURE: mise en place d’un couvert associé au chaume par semis précoce ou lors de la moisson ou implantation en semis tardif (mi-septembre). Haies, arbres et forêts: Les haies sont des éléments paysagers utilisés à la fois comme zone de refuge pour la faune mais également comme axe de déplacement. Ces milieux ont aussi un impact sur les sols en limitant leur érosion et en régulant les eaux de ruissellement. Il est alors important de : MAINTENIR les continuités déjà existantes en améliorant les pratiques de gestion (utilisation d’un lamier ou d’un sécateur hydraulique plutôt qu’une épareuse). Un accompagnement à la valorisation des rémanents de taille peut être mis en place (paillage, bois énergie, amendement).
RENFORCER les haies clairsemées par du regarni à base d’espèces locales adaptées mellifères ou fructifères. CRÉER de nouveaux axes pour le déplacement de la faune entre les réservoirs de biodiversité ou les zones de refuge (plantation ou régénération naturelle assistée). (Programmes d’aide à la plantation subventionné) PARCELLE AGROFORESTIÈRE: pratique associant sur une
même parcelle des plantations de lignes d’arbres et des cultures / animaux. (Aide européenne 821)